La troublante histoire de la jachère : pratiques des cultivateurs, concepts de lettrés et enjeux sociaux

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Boisseliere79

De nos jours, qui sait réellement ce qu'était la jachère autrefois en France ? Comment un mot - qui pour les cultivateurs de sa région d'origine a toujours désigné une suite de labours qui nettoyaient le sol des mauvaises herbes et préparaient le semis - peut-il s'appliquer maintenant à son exact opposé : une végétation spontanée que les agriculteurs n'ont pas le droit de détruire ? Quel rôle le regard des lettrés et gens de la ville a-t-il joué dans cette incroyable dérive ? Et comment la confusion qu'ils ont créée a-t-elle été instrumentalisée par les propriétaires terriens dans leur lutte pour tirer le maximum de rente de la terre ? Ce livre sera utile aux agronomes, en particulier à ceux qui enseignent leur discipline. Si l'éventail des techniques disponibles s'est considérablement élargi depuis cent ans, les questions sont restées les mêmes, la façon dont elles ont été posées et les bonnes ou mauvaises réponses apportées sont riches d'enseignements pour maintenant. Cet ouvrage fournira aux historiens des explications agronomiques nécessaires pour interpréter les pratiques anciennes et les mots qui les désignent. Pour tout citoyen qui s'intéresse à l'agriculture, il sera source d'informations et de réflexions sur les grands changements survenus en agriculture depuis deux siècles et qui éclairent les enjeux actuels. Biographie de l'auteur : Pierre Morton, agronome, a travaillé au Sénégal, au Pérou et en France, dans le développement agricole puis la recherche. Ingénieur à l'Inra, département Sad (sciences pour l'action et le développement), il étudie les logiques techniques et les pratiques des agriculteurs, il a entre autres coordonné Comprendre l'agriculture paysanne dans les Andes centrales (Pérou-Bolivie) (Inra éditions). François Sigaut, agronome, s'est tourné vers les sciences sociales après quelques années de pratique. Il est entré à l'École des hautes études en sciences sociales en 1978, où il poursuit ses recherches sur l'histoire et l'anthropologie des techniques de l'agriculture en Europe et dans le monde. Il a publié ou dirigé plusieurs ouvrages sur le travail du sol, la conservation des céréales, les plantes et moulins à huile, etc. Dernier ouvrage paru Nous labourons (Nantes 2007, Centre d'histoire du travail, codirigé avec René Bourrigaud).

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