Au commencement était le rite : de l'origine des sociétés humaines

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Redécouverte d'un des grands anthropologues du début du XXe siècle. Où il est soutenu, notamment, que la mondialisation du rituel a largement précédé celle de l'économie ; que le mariage et les funérailles ont été d'abord un privilège royal qui a fini par s'étendre à toutes les couches de la société ; que la souveraineté a été originellement dévolue à des rois morts ; que c'est l'usage rituel de l'huile et des excréments qui a ouvert la voie à leur utilisation technique comme lubrifiant et comme engrais ; etc. Se pourrait-il donc – et telle est l'hypothèse provocante soutenue par l'auteur – que tout ce que nous appelons la civilisation, et toutes les institutions caractéristiques des sociétés humaines proviennent du développement et de la transformation d'activités rituelles qui se sont peu à peu répandues dans le monde entier ? Dans cet ouvrage posthume ici publié pour la première fois en français (titre original : Social Origins), A. M. Hocart, l'un des plus grands anthropologues du XXe siècle – dont les idées, après une période d'oubli relatif, reviennent en force –, présente toute une série d'arguments frappants en faveur de cette thèse qui remet en cause nombre de nos certitudes et ouvre un champ de réflexion immense. Social origins, publié quinze ans après sa mort par son ami et exécuteur testamentaire lord Raglan, fait la synthèse de toutes ses recherches et hypothèses antérieures. ____________________ Biographie de l'auteur Anthropologue franco-britannique originaire de Jersey, A.M. Hocart (1883-1939), après de longues enquêtes de terrain en Mélanésie, notamment aux îles Salomon, aux îles Fidji (1908-1914), puis à Ceylan où il étudie le système des castes (1919-1925), occupera un poste de professeur de sociologie à l'Université du Caire jusqu'à sa mort. Il consacre une bonne part des douze dernières années de sa vie à rédiger plusieurs ouvrages synthétiques, parmi lesquels : Kingship, 1927 ; The Progress of Man, 1933 ; Kings and Councillors, 1936 ; et Les Castes, 1938 (publié en France douze ans avant sa parution en Angleterre et préfacé par Marcel Mauss). Social Origins, publié quinze ans après sa mort par Lord Raglan et ici traduit pour la première fois, synthétise toutes ses recherches et hypothèses.

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