Gwendolyn, seize ans, habite l'immense manoir londonien de sa grand-mère maternelle, l'intransigeante lady Arista. C'est d'une poigne de fer que cette dernière dirige la maisonnée, essentiellement féminine, qui compte notamment une grand-tante douée du don de prescience, ainsi que la prétentieuse cousine Charlotte, que l'on dit porteuse du gène permettant de voyager dans le temps. Mais voilà que, contre toute attente, c'est chez Gwendolyn que se manifeste ce don qui suscite à la fois crainte et admiration dans la famille! Hébétée, l'adolescente apprend qu'elle est l'ultime membre d'un cercle de douze voyageurs composant l'ordre secret des Veilleurs, également connu sous le nom de Loge du comte de Saint-Germain. Grâce à sa présence, tout est enfin en place pour que le cercle puisse se clore et que soit enfin révélé un secret pour lequel certains seraient prêts à tuer. Gwendolyn se voit bien malgré elle catapultée dans une aventure qui la dépasse et qui la conduit, aux côtés du séduisant et arrogant Gideon de Villiers, à découvrir d'importants secrets de famille autant que des époques du passé aux moeurs bien différentes des siennes ... [SDM]. Voyages dans le temps, secrets de famille, facultés paranormales et société secrète détentrice d'un savoir menaçant l'avenir de l'humanité sont au coeur de ce premier opus d'une trilogie entre fantastique et science-fiction. La narration d'un grand dynamisme est assumée par une héroïne bien de son temps qui ne manque pas de commenter avec dérision les retours dans le passé qu'elle effectue au sein d'époques dont elle ignore les règles d'étiquette et où les femmes sont sous la coupe d'hommes misogynes. Sa faculté de voir les esprits de même que les figures colorées composant son environnement familial matriarcal ajoutent encore à l'humour de ce récit trépidant qui permet de découvrir au passage des événements marquants de l'histoire de la capitale anglaise, dont la mode, l'architecture et les conditions sociales sont bien reconstituées. Un bon moment de lecture, auquel on pourra cependant reprocher le manque de profondeur des personnages. [SDM]. Source: OpenLibrary