Des premiers travaux des folkloristes du XIXe siècle aux transcriptions savantes des ethnomusicologues actuels, an passant par les notations populaires sous forme de cahiers de chansons ou de tableaux, les amateurs de tradition (qu'elle soit contée, dansée, chantée ou musicale) n'ont eu de cesse de vouloir mettre l'oral en écrit.
Parallèlement, cet intérêt pour les traditions orales a conduit de nombreux conteurs, danseurs, chanteurs ou musiciens à tenter de réinterpréter les sources dont ils n'avaient connaissance que par leur version écrite. Les actes de colloque proposent de faire le point sur les relations entre l'oralité et l'écriture dans les pratiques musicales et l'art du conte d'aujourd'hui.