Ce roman est la suite du Rasoir d’Ockham, et je conseille vivement de lire le début pour apprécier Les cathédrales du vide. Les questions laissées en suspens dans la première partie trouvent leurs réponses dans cette conclusion, qui d’ailleurs n’en est peut-être pas une. On retrouve l’équipe d’Ari Mackenzie quelques mois après la fin de l’enquête sur les carnets de Villard de Honnecourt.<br/>Bizarrement, et pour mon plus grand désarroi, cette suite ne pas emportée comme les autres romans de Loevenbruck. On suit avec intérêt les péripéties d’Ari et de ses acolytes, mais l’intérêt n’a tenu qu’à un cheveu. Pourtant tout semble y être, complot, action, mais il manque un petit quelque chose comme un peu de profondeur, de complexité et de mystère. J’ai trouvé l’ensemble moins intense, plus attendu que d’habitude. Il est toutefois plaisant de voir un personnage se moquer des milieux ésotériques et permet un certain recul par rapport à tout ce qui peut se faire en la matière. Un thriller ésotérique dans lequel le héros ne les prend pas l’ésotérisme au sérieux, c’est quand même jouissif et à contre-courant.<br/>Dans l’ensemble le roman se lit facilement, mais en comparant l’épisode précédent ou ses autres romans du même genre j’y ai tout de même trouvé moins de panache et d’intérêt.<br/>Mais cela ne m’empêchera pas de lire encore du Loevenbruck !